Cécile est morte. Suite à un accident d'avion, elle perd la vie à 27 ans. Le héros (qu'on ne nommera jamais) l'a côtoyée pendant ses études et a eu une brève relation avec elle. Très vite, cette disparition le hante : tout ce que Cécile ne pourra plus, les souvenirs étiolés qu'il doit fixer pour que jamais ils ne disparaissent complètement, la blondeur de ses yeux, la culpabilité aussi d'avoir été si intimes mais de la connaître finalement si peu. Quand, par hasard, il croise son double dans la rue, une nouvelle obsession pour cette inconnue le fait peu à peu vaciller. Il se met alors à imaginer toutes les vies que Cécile aurait pu vivre.
Dans une écriture poétique, ultra-sensible, Philippe Marczewski évoque les questions du souvenir, de l'oubli, des regrets et de la mémoire à travers le monologue très intime du narrateur, construit comme un fil de pensées qui ne trouve jamais de point, jamais de fin. Que reste-t-il, finalement, des êtres qu’on a aimés quand ils disparaissent ? Une lecture dont on ressort inévitablement chamboulé et touché.Coup de coeur pour son tout premier roman sorti en avril dernier : "L'année la plus chaude", publié chez JC Lattès dans la collection La Grenade.
Maxime Bultot nous plonge dans une commune belge paumée durant un été caniculaire. Alex, tout juste 13 ans, pensait pouvoir passer ses vacances dans les Caraïbes, une ancienne carrière faisant office de lac. Mais c'est sans compter Marko, la brute du village, qui a bien l'intention de le faire déguerpir de ce qu'il estime être sa propriété. Un été bousillé à moisir sous 40°, enfermé entre quatre murs avec sa mère qui passe son temps à fumer dans sa cuisine et son père, comptable au chômage, qui boit ou aboie à longueur de journée. Mais ce qu'Alex va découvrir au fond de cette carrière risque de tout changer.
L'auteur nous raconte avec justesse la fin de l'enfance et de l'insouciance qui l'accompagne.